Antibiorésistance infection urinaire - Une préoccupation majeure
La découverte des antibiotiques a constitué un extraordinaire progrès : elle a permis de faire reculer la mortalité associée aux maladies infectieuses au cours du XXème siècle. Une invention qui est aujourd’hui victime de son succès. Une utilisation massive et répétée, à l’hôpital comme en ville, a favorisé l’apparition de bactéries résistantes à ces médicaments. C'est le cas des infections urinaires à Escherichia coli. Cette bactérie intestinale est inoffensive dans notre tube digestif, mais elle provoque des infections très douloureuses quand elle se retrouve dans les voies urinaires.
Les infections urinaires résistantes aux antibiotiques sont devenues un problème majeur de santé publique.

À quoi servent les antibiotiques ?
Les antibiotiques sont des molécules synthétisées par des microorganismes pour lutter contre des bactéries.
Il existe plusieurs familles d’antibiotiques : naturels, semi-synthétiques ou de synthèse.
Les antibiotiques sont efficaces uniquement contre les bactéries. Ils agissent en les tuant ou en empêchant leur multiplication. Certains antibiotiques agissent sur des bactéries comme Escherichia coli dans le cas d’une cystite ou d’une infection urinaire. Ils ne sont pas actifs contre les virus. Ils sont donc inutiles et inefficaces en cas de rhume ou de grippe et dans la plupart des cas d’angine chez l’adulte comme chez l’enfant. Ils ne permettent ni de guérir plus vite ni de se protéger des infections virales1.
La petite histoire des antibiotiques….
C’est un biologiste de talent, Sir Alexander Fleming, qui a découvert la Pénicilline le 3 septembre 1928. Cette découverte a été utilisée à partir de 1941.
Alexander Fleming retrouve à son retour de vacances, dans son laboratoire, une culture oubliée de staphylocoques (des bactéries dont il étudiait les propriétés) contaminée par une moisissure. En l’observant, il s’aperçoit qu’autour de la zone où s’est développé le champignon microscopique, il n’y a plus une seule colonie de bactéries. Ce champignon avait tué les bactéries. Alexander Fleming l’identifie : Penicillium notatum. Il en isole un extrait et nomme cet agent « pénicilline ». En l’étudiant, il remarque qu’il n’agit pas seulement contre les staphylocoques. Son action est probante sur d’autres bactéries responsables de la scarlatine, de la diphtérie, de pneumonies ou de méningites2.
Suite à cette découverte, d’autres antibiotiques seront découverts successivement au cours du XXème siècle. Mais la belle histoire a une fin et aucun nouvel antibiotique n’a été développé depuis 25 ans3. C’est un vrai problème car les bactéries s’habituent et s’adaptent aux antibiotiques donnés depuis des années : c’est ce qu’on appelle l’antibiorésistance.


Quels sont les traitements prescrits par les médecins généralistes en cas d’infection urinaire - cystite ?
Vous avez reconnu les symptômes d’une infection urinaire et prenez rendez-vous chez votre médecin généraliste afin de confirmer le diagnostic et d’obtenir un traitement. Cependant, vous avez le pressentiment que vous allez repartir avec une ordonnance d’antibiotiques.
Après examen, le diagnostic tombe ! Votre médecin généraliste vous annonce que vous souffrez bien d’une infection urinaire. Néanmoins, il ne vous fait pas une ordonnance pour un traitement à base d’antibiotiques – comme par exemple la Fosfomycine4 - pour soulager les symptômes de votre infection urinaire.
Il est très informé sur l’expansion de l’antibiorésistance en France et dans le monde et notamment de l’antibiorésistance relative aux infections urinaires. Il vous informe que l’antibiothérapie n’est ni automatique ni sans danger. Même si bien sûr, dans certains cas l’antibiothérapie peut être nécessaire. Seul le médecin pourra faire le bon diagnostic et décider si son patient a effectivement besoin d’un traitement antibiotique.
Or, pour lutter contre les symptômes d’une infection urinaire et éviter la douleur dans les voies urinaires, d’autres traitements alternatifs peuvent s’avérer efficaces… d’autant plus si vous êtes antibiorésistante.

L’antibiorésistance, c’est quoi ?
Pour une bactérie, l’antibiorésistance est le phénomène qui consiste à la rendre résistante aux antibiotiques. Les bactéries développent des mécanismes de défense qui leur permettent d’échapper à l’action des antibiotiques.
Ce phénomène d’antibiorésistance touche :
- Les bactéries à l’origine des infections
- Les bactéries inoffensives naturellement présentes sur notre corps
Lorsque la résistance se développe chez ces bactéries, elle peut alors être transmise à d’autres espèces, qui vont à leur tour devenir résistantes. Le phénomène s’accroît et se diffuse avec pour conséquence l’inefficacité des antibiotiques. Résultat ? Les antibiotiques ne peuvent plus nous soigner contre des infections urinaires à bactéries résistantes.
Aujourd’hui, les pouvoirs publics se sont emparés du sujet et un Plan national pour la maîtrise de l’antibiorésistance a été mis en place, notamment pour aider les médecins généralistes à lutter contre ce problème5.
En effet, pour traiter efficacement les personnes atteintes d’infection urinaire et diminuer les résistances bactériennes, le médecin généraliste dispose d’éléments objectifs pour une prescription adéquate en cas d’ :
- Infection urinaire simple ou cystite aiguë simple
- Infection urinaire à risque de complications ou cystite aiguë à risque de complications
- Infection urinaire récidivante ou cystite aiguë récidivante
Une antibiorésistance pressentie par Fleming
L’antibiorésistance a été mise en avant par Alexander Fleming en 1945. Il avait cerné les risques liés à une mauvaise utilisation de la molécule qu’il avait découverte :
« Cela aboutirait à ce que, au lieu d’éliminer l’infection, on apprenne aux microbes à résister à la pénicilline et à ce que ces microbes soient transmis d’un individu à l’autre, jusqu’à ce qu’ils en atteignent un chez qui ils provoqueraient une pneumonie ou une septicémie que la pénicilline ne pourrait guérir »6.
Comment se propagent les bactéries résistantes7 ?

Quel est l’impact des antibiotiques dans le traitement des infections urinaires ?
L’antibiorésistance en cas d’infection urinaire favorise les récidives. C’est un cercle vicieux : être atteint d’infection urinaire résistante aux antibiotiques nous rend plus vulnérable à la récidive et ce, en moins d’une semaine.
Autre problème : comme ces infections urinaires résistantes aux antibiotiques sont difficiles à traiter, il arrive également que l’antibiotique prescrit ne soit pas approprié8.

Le phénomène d’antibiorésistance s’accélère. En France, en 2014, 11 % des souches de E. coli étaient devenues résistantes aux antibiotiques de référence pour traiter l’infection urinaire7. Une résistance quasiment inexistante il y a vingt ans. Ces problèmes d’antibiorésistance ne se limitent pas au milieu hospitalier.
Réduire et cibler la consommation d’antibiotiques contribuent à lutter contre l’antibiorésistance.
Comment savoir si mon infection urinaire va résister aux antibiotiques ?
La réalisation d’un test biologique en laboratoire permet de mesurer la résistance bactérienne. Ce test s’appelle un antibiogramme. C’est un outil d’aide à la décision thérapeutique pour le médecin généraliste.
Cette pratique, en voie de généralisation, permet de mieux définir le choix ou non d’une antibiothérapie car l’antibiogramme fait figurer les antibiotiques de première intention – cela peut être la fosfomycine-trométamol ou encore le pivmécillinam - lorsque le contexte clinique et le profil de résistance de la souche bactérienne le permettent9. En d’autres termes, le traitement par antibiotiques, ce n’est pas automatique !
Quels traitements comme alternative aux antibiotiques ?
Les antibiotiques ont l’effet d’une bombe dans l’organisme : s’ils tuent les bactéries responsables de l’infection urinaire (E.coli), il s’attaquent également aux bonnes bactéries du microbiote10 qui protègent contre l’invasion d’E.coli. D’autres solutions existent et des traitements sans antibiotiques peuvent s’avérer tout aussi efficaces.
Femannose®N : une alternative prometteuse aux antibiotiques11
Femannose®N est un traitement efficace12,13. Femannose®N joue le rôle de récepteur-leurre pour détourner les bactéries E.coli des cellules ombrelles. Voici le mode d’action de Femannose®N qui est différent de celui des antibiotiques :

Étape 1 : la neutralisation
Femannose®N sature la vessie en D-mannose grâce à ces 6g journaliers, le dosage le plus élevé du marché14, ce qui empêche les bactéries d’adhérer à la paroi vésicale.
Étape 2 : le décrochage
Les bactéries déjà présentes au niveau de la vessie sont décrochées par Femannose®N.
Étape 3 : l’élimination
Femannose®N élimine les bactéries en suspension au moment d’uriner.
Femannose®N : un traitement plébiscité par les patientes souffrant d’infection urinaire 12,13
1 femme sur 2 ne ressent plus aucune douleur dès les premières 24 heures ;
96 % jugent Femannose®N efficace ;
97 % sont satisfaites de leur traitement par Femannose®N ;
97 % disent vouloir racheter Femannose®N en cas d’un nouvel épisode de cystite.
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- Efficace* : jugé efficace par 96% des patientes - Etude patiente sur Femannose®N, Yougov pour Klosterfrau, 2018.
- Rapide* : 1 patiente sur 2 ne ressent plus de douleur dès les premières 24 heures - Etude patiente sur Femannose®N, Yougov pour Klosterfrau, 2018.
- Causes & symptômes* : Ameli, Cystite : symptômes et causes, 2021.
- Infection urinaire après un rapport sexuel* : Dr Judith Reichman, Help! What do I do about 'honeymoon cystitis ?, Today, 2005.
- 70% des femmes contractent une cystite au cours de leur vie* : Odoxa pour Femannose, Les Françaises et la cystite, 2018.
- 20 à 50% des hommes seront affectés par une infection urinaire* : La Revue du Patricien, La cystite chez l’homme… ça existe ?, 2021.
1. Ministère des Solidarités et de la Santé, Les antibiotiques sauvent des vies, publié le 14 juin 2018, mise à jour mars 2022.
2. La lettre de l’Institut Pasteur, Antibiotiques : quand les bactéries font de la résistance, 2014.
3. Organisation mondiale de la Santé, Bureau Régional pour l’Europe, Infographie What you need to know about antibiotics resistance, consulté en 2021.
4. Haute Autorité de Santé (HAS), Choix et durées de l’antibiothérapie : Cystite aiguë simple, à risque de complication ou récidivante, de la femme, 2021, consulté en 2022.
5. Haute Autorité de Santé (HAS), Choix et durées d’antibiothérapie préconisées dans les infections bactériennes courantes, 2021, consulté en 2022.
6. Sénat, Le risque épidémique (Tome 1, rapport), consulté en 2021.
7. INSERM, Résistance aux antibiotiques, mis à jour mars 2018.
8. Santelog, INFECTIONS URINAIRES : L’antibiorésistance favorise la récidive et vice versa, 2018.
9. HAS, Antibiogrammes ciblés pour les infections urinaires à Entérobactéries, 2019.
10. Institut Pasteur, Ménager le microbiote afin de lutter contre l’antibiorésistance, 2021.
11. Wagenlehner et al., Why D-mannose may be as efficient as antibiotics in the treatment of acute uncomplicated lower urinary tract infections-preliminary considerations and conclusions from a non-interventional study, Antibiotics, (2022), 11, 314.
12. Jugé efficace par 96% des patientes & jugé rapide car 1 patiente sur 2 ne ressent plus aucune douleur dès les premières 24 heures - Étude patiente sur Femannose®N (n=120), Yougov pour Klosterfrau, 2018.
13. Wagenlehner et al., Non-interventional study with Femannose® N to investigate tolerance, quality of life and course of symptoms in acute uncomplicated urinary tract infection, Journal of Pharmacology and therapy, 2020.
14. Gers, liste des produits contenant du D-mannose et vendus en pharmacie, dans le marché cystite/confort urinaire, Mars 2022.